lundi 26 août 2013

Hagiologia


Hagiologia, 7
Agnès Dubreil-Arcin, Vies de saints, légendes de soi. L'écriture hagiographique dominicaine jusqu'au Speculum sanctorale de Bernard Gui († 1331), Turnhout, 2011.

Entre 1312/1316 et 1329, le dominicain Bernard Gui rédige une collection de Vies de saints intitulée Speculum sanctorale. Située dans une histoire des légendiers dominicains, cette œuvre montre l'évolution de l'hagiographie de cet ordre. Alors que les hagiographes dominicains du XIIIe siècle répondent à des besoins ponctuels en privilégiant tantôt la sainteté locale tantôt la sainteté universelle, Bernard Gui cherche à faire la synthèse entre ces différentes voies. Il produit alors une somme hagiographique dont la composition minutieuse supporte les enjeux identitaires de la promotion des saints de l'ordre, des cultes locaux et universels.
L'ouvrage est une version remaniée d'une thèse de doctorat soutenue à Toulouse en 2007.

Introduction générale, p. 13
Première partie : Hagiographie et construction identitaire, p. 27
Chap. 1 : Les saints, l’universel et le singulier – sanctoral hagiographique et liturgique jusqu’au milieu du XIIIe siècle
Chap. 2 : La double mise en ordre hagiographique et liturgique
Chap. 3 : Les renouvellements de l’écriture hagiographique – une lecture « dynamique » de la Légende dorée

Deuxième partie : Le Speculum sanctorale : une encyclopédie hagiographique dominicaine, p. 153
Chap. 1 : Comment tout a (re)commencé : les justifications du Speculum sanctorale 
Chap. 2 : Ecrire après les hagiographes du XIIIe siècle
Chap. 3 : Contours et limites du discours hagiographiques
Chap. 4 : Un miroir, quel reflet ? La nature de la sainteté à travers le Speculum sanctorale 

Troisième partie : Du local à l’universel, et retour, p. 353
Chap. 1 : L’ordre, les frères et le monde : la multiplication des interfaces
Chap. 2 : Articuler l’Eglise et les Eglises
Conclusion générale : De l’universel au particulier – le sanctoral d’un ordre sûr de son identité, p. 421

Annexe 1 : Extraits de l’analyse des Vies et Passions du Speculum sanctorale, p. 473
Annexe 2 : L’évolution du sanctoral dominicain, p. 487
Annexe 3 : Le sanctoral des manuscrits hagiographiques dominicains, p. 490
(tableau comparatif des saints présents dans l’Abbreviatio in gesta sanctorum de Jean de Mailly, le Liber epilogorum in gesta sanctorum de Bartolomeo da Trento, le Lectionnaire de l’ordre dominicain d’Humbert de Romans, la Légende dorée de Jacques de Voragine et le Speculum sanctorale  de Bernard Gui)
Annexe 4 : Sommaire du Speculum sanctorale, p. 499
Index des noms de saints, p. 521
Index des noms de lieux et de personnes, p. 527
13 planches de reproductions de mss à la fin du volume

dimanche 25 août 2013

Sources Hagiographiques de la Gaule : SHG



Sources hagiographiques de la Gaule avant l'an Mil (SHG) : programme de recherche international de l'Institut historique allemand de Paris (Martin Heinzelmann) qui a pour objectif de faciliter l'accès à l'ensemble de la documentation hagiographique narrative écrite dans les limites de l'ancienne Gaule et de rendre les données directement utilisables par les historiens en leur livrant des textes datés le plus précisément possible, replacés dans leur contexte, donc disponibles pour une analyse historique immédiate.

F. Dolbeau, M. Heinzelmann, J.-C. Poulin, « Les sources hagiographiques narratives composées en Gaule avant l’an mil (SHG). Inventaire, examen critique, datation », Francia (15), 1987, p. 701–714 : http://mdzx.bib-bvb.de/francia/Blatt_bsb00016291,00717.html

J.-C. Poulin, « Les dossiers de s. Magloire de Dol et de s. Malo d'Alet (Province de Bretagne) » (SHG II), Francia (17/1), 1990 : http://mdzx.bib-bvb.de/francia/Blatt_bsb00016293,00169.html

J.-C. Poulin, « Les dossiers des saints Melaine, Conwoion et Mervé (Province de Bretagne) (SHG III) », Francia (24), 1992, p. 119-160 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026796/image_119

A.-M. Bultot-Verleysen, « Le dossier de saint Géraud d'Aurillac » (SHG IV), Francia (22/1), 1995 : http://mdzx.bib-bvb.de/francia/Blatt_bsb00016299,00191.html

J.-C. Poulin, « Le dossier de saint Guénolé de Landévennec (Province de Bretagne) » (SHG V), Francia (23/1/1), 1996 : http://mdzx.bib-bvb.de/francia/Blatt_bsb00016300,00177.html

M. Goullet, « Les saints du diocèse de Toul (SHG VI) », paru dans : Martin Heinzelmann dir., L'hagiographie du haut Moyen Âge en Gaule du Nord. Manuscrits, textes et centres de production, 2001 : http://hal-paris1.archives-ouvertes.fr/halshs-00006675/en/

J. Howe, « The Hagiography of Jumièges (Province of Haute-Normandie). Sources hagiographiques de la Gaule VII »,  in M. Heinzelmann, L'hagiographie du haut Moyen Âge en Gaule du Nord. Manuscrits, textes et centres de production (Thorbecke, Beihefte der Francia, 52), Stuttgart, 2001, p. 91-125 : http://daten.digitale-sammlungen.de/0002/bsb00026824/images/index.html?fip=193.174.98.30&id=00026824&seite=91
Aichardus (p.  95-107) ; Austreberta (p. 108-116) ; Filibertus (p. 116-117) ; Hugo (p. 118-125)


J. Howe, « The Hagiography of Saint-Wandrille (Fontenelle) (Province of Haute-Normandie). Sources hagiographiques de la Gaule VIII », in M. Heinzelmann, L'hagiographie du haut Moyen Âge en Gaule du Nord. Manuscrits, textes et centres de production (Thorbecke, Beihefte der Francia, 52), Stuttgart, 2001, p. 127-192 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026824/image_127
Ansbertus (p. 129-143) ; Childemarca (p. 143-144) ; Condedus (p. 144-148) ; Erembertus (p. 148-153) ; Vulframnus (p.  153-161) ; Waltfridus (p. 161-161) ; Wandregisilus (p. 161-191)

J.-C. Poulin, « Les dossiers des saints Lunaire et Paul Aurélien (Province de Bretagne). (Sources hagiographiques de la Gaule IX) »,  in M. Heinzelmann, L'hagiographie du haut Moyen Âge en Gaule du Nord. Manuscrits, textes et centres de production (Thorbecke, Beihefte der Francia, 52), Stuttgart, 2001, p. 193-248 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026824/image_193

M. Goullet (coord.), « Les saints du diocèse de Metz (SHG X) », in M. Goullet, M. Heinzelmann dir., Miracles, Vies et réécritures dans l’Occident médiéval, Ostfildern (Thorbecke, Beihefte der Francia. 65), 2006, p. 149-317 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026838/image_165
- Les évêques de Metz :
M. Chazan : Clemens ; D. Kempf : Patiens ; M. Goullet : Adelphus, Terentius, Arnulfus, Goericus/Abbo, Clodulfus, A. Wagner et M. Goullet : Chrodegangus
- Les saints de l’abbaye de Gorze :
A. Wagner et M. Goullet : Gorgonius, Iohannes abbas
- Autres abbés et abbesses :
D. Misonne : Caddroe ; M. Goullet : Glodesindis
- Textes inédits :
D. Kempf : Vita Patientis abbreviata ; M. Goullet : Vita Terentii, A. Wagner et M. Goullet : Sermo de sancto Gorgonio

M. Gaillard, « Les saints de l’abbaye de Sainte-Marie-Saint-Jean de Laon  (SHG XI) », in M. Goullet, M. Heinzelmann dir., Miracles, Vies et réécritures dans l’Occident médiéval, Ostfildern (Thorbecke, Beihefte der Francia. 65), 2006, p. 319-340 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026838/image_185


A.-V. Gilles-Raynal, « Le dossier hagiographique de saint Saturnin de Toulouse (Sources hagiographiques de la Gaule XII) », in M. Goullet, M. Heinzelmann dir., Miracles, Vies et réécritures dans l’Occident médiéval, Ostfildern (Thorbecke, Beihefte der Francia. 65), 2006, p.  341-405 : http://daten.digitale-sammlungen.de/bsb00026838/image_219

samedi 24 août 2013

Hagiographies



International History of the Latin and the Vernacular Hagiografical Literature in the West from its Origins to 1550
Dir. Guy Philippart (jusqu’au volume V)
Dir. Monique Goullet (à partir du volume VI)
Corpus Christianorum
Brepols
Pour chaque volume, nous indiquons les textes hagiographiques les plus cités par chaque étude consacrée à l’Antiquité tardive et au haut Moyen Âge (en cours).

* Table générale des matières
Le projet est toujours en cours. Pour les chapitres déjà traités, nous avons indiqué dans quel volume ils ont paru.
Nous avons repris la nomenclature indiquée dans le premier volume tout en actualisant les noms des auteurs.

I. Antiquité
A. Afrique latine : Saxer - Volume I
B. Monde latin (sans l’Afrique) : Scorza Barcellona – Volume III
C. Saint Jérôme : Bastiaensen – Volume I

II. Italie
A. 300-750 : Lanéry (Passions 300-550) – Volume V, Gioanni (Vies 300-550) – Volume V
B. 750-950/1000 : Tomea (nord), D’Angelo (sud) – Volume IV
C. 950-1130 : Tomea (nord) – Volume III, Licciardello (centre) – Volume V, Limone (sud) – Volume II
D. 1130-1220 : Golinelli (nord) – Volume I, Degl’Innocenti (centre) – Volume V, Limone (sud) – Volume II
E. 1220-1450 : Benvenuti Papi
F. 1450-1550 : Spano-Martinelli – Volume II

III. Espagne et Portugal
A. 300-950 : Valcarel
B. 950-1130 : Valcarcel (Espagne)
C. 1130-1450 : Briesemeister (Espagne, latin), Garcia de la Borbolla (Espagne, vernaculaire 1250-1350) – Volume IV
D. 1450-1550 : de Courcelles (Espagne) – Volume I
E. 950-1550 : Mattoso (Portugal) – Volume II

IV. Orient latin : Richard – Volume I

V. Hongrie, 1070-1550 : Klaniczay et Madas – Volume II

VI. Croatie et Slovénie
A. Croatie : Petrovic (400-1300c) – Volume IV, Petrovic (1300c-1550)
B.  Slovénie

VII. Bohême et Moravie 

VIII. Pologne : Dunin-Wasowicz – Volume III

IX. Gaule et Germanie, 300-750 : Heinzelmann

X. Aire germanique
A. 750-950 : Klüppel – Volume II
B. 950-1130 : Lotter, Gäbe – Volume IV
C. 1130-1220 : Rener
D. 1220-1450 : Rener (latin) – Volume I
E. 1450-1550 : Collins (latin) – Volume IV
F. 850-1350 : Kunze (allemand) – Volume II
G. 1350-1550 : Williams-Krapp (allemand) – Volume I

XI. Aire française
A. 750-950 : Dierkens, Helvétius (Austrasie-Neustrie), Verleysen-Bultot (sud-ouest)
B. 950-1130 : Bonnassie, Iogna-Prat, Sigal (France méridionale) – Volume I, van’t Spijker (nord et ouest) – Volume II, Philippart et Wagner (Lorraine) – Volume IV, Head (Orléanais) – Volume I
C./D. 1130-1350 : Henriet, Dubreil, Baillet (sud-ouest)
E. 1350-1550 :
F. 1475-1550 : Bledniak (littérature imprimée) – Volume I
G. 900-1500 : Brunel-Lobrichon, Leurquin-Labie, Thiry-Tassin (langues romanes) – Volume II

XII. Aire néerlandaise
A. 750-1220 : Carasso-Kok (Utrecht, latin) – Volume II, Deploige (autres diocèse après 1130)
B. 1220-1450 : Verbeke (vernaculaire), van’t Spijker (province de Reims, latin) – Volume II

XIII. Angleterre
A. 300-1550 : Lapidge, Love (latin) – Volume III
B.  800-1000 : Cross (anglais) – Volume II
C. 950-1150 : Whatley (anglais) – Volume II
D. 1066-1400 : Thiry-Stassin (anglo-normand) – Volume I
E. 1220-1530 : Görlach (moyen anglais) – Volume I

XIV. Ecosse : Macquarrie – Volume I

XV. Irlande : Herbert – Volume III

XVI. Scandinavie
A. Suède-Danemark : Carlè, Fröjmark – Volume II
B. Norvège-Islande : Filippusdottir-Le Breton – Volume III


* Volume I
Turnhout, 1994

Introduction par G. Philippart, p. 9-24

« Nous n’étudierons ici ni les saints ni le monde dans lequel ils ont vécu, ni le culte qui leur a été voué. Notre matière spécifique ce sont les hagiographes et leurs œuvres », p. 9
« Si la Typologie (des sources du Moyen occidental), qui a déterminé notre projet, continue d’en constituer la ligne d’horizon, nous n’en avons pas moins abandonné les critères de but et de forme pour la définir. Pour nous, la littérature hagiographique, c’est tout simplement celle qui est consacrée aux saints. Elle se définit donc exclusivement par son « objet », ou son « contenu », quelles que soient les différences de « genre littéraire » et d’usage qui puissent distinguer les œuvres entre elles. Seule restriction, nous ne retiendrons ici de cet immense corpus hétérogène que l’hagiographie historiographique. Elle sera réputée telle pourvu que, par la narration, la description, la discussion critique, l’éloge, les considérations générales, le rappel d’événements  ou de faits du passé, elle contribue à la construction de la mémoire historique du saint », p. 13

(I. A) L’Afrique latine, p. 25-95
1. Actes et Passions primitifs, p. 28
Actes des Martyrs Scillitains, Passion de Perpétue et compagnons, Actes du martyre de Cyprien, la Vie de Cyprien attribuée au diacre Pontius, Passions de Marien et Jacques, et de Lucius et Monta, Actes du Conscrit Maximien, de Marcel le Centurion, et de Cassien le Greffier
2. Persécution de Dioclétien et temps du donatisme, p. 32
Passions non donatistes : Passion d’Arcadius, Tractatus de Zénon de Vérone, Passion de Mammarius et compagnons, Passions de SS. Cyriaque et Paule
Actes de Cyprien, Actes de sainte Christine de Thagora et des SS. Saturnin et compagnons d’Abitinae, Martyres de Thuburbo Maxime, Donatille et Seconde
Passio sancti Donati aduocati, Passio Isaac et Maximiani, Passio Marculi
3. Fin de l’Antiquité (IVe-Ve s.), p. 66
Passio Fabii vexilliferi, Passio Tipasii veterani
Passion de Marcienne, Passion de Salsa
Vies d’Augustin par Possidius, Vie de Fulgence de Ruspe par Ferrand, Passio septem monachorum (annexe à l’Historia persecutionis Africanae provinciae de Victor de Vita)
4. Calendriers, p. 78
Calendrier de Carthage, Calendrier latin du Sinaï

(I. C.) Jérôme hagiographe, p. 97-123

(II. D) Italia settentrionale, 1130-1220, p. 125-153

(III. D) L’Espagne de 1450 à 1550, p. 155-188

(IV) L’Orient latin et le monde des missions, p. 189-198

(X. D) Lateinische Hagiographie im deutschsprachigen Raum von 1200-1450, p. 199-265

(X. G) Deutschsprachige Hagiographie von ca. 1350 bis ca. 1550, p. 267-288

(XI. B) La Gallia du Sud, 930-1130, p. 289-344
- Le Sud-Ouest de la France (Bonnassie), p.  291
- Le Sud-Est de la France (Sigal), p. 311
- Archevêchés de Besançon et de Lyon (Iogna-Prat), p. 319

(XI. B) The Diocèse of Orléans, 950-1150, p. 345-357

(XI. F) L’hagiographie imprimée : œuvres en français, 1476-1550, p. 359-405

(XIII. D) L’hagiographie en Anglo-Normand, p. 407-428

(XIII. E) Middle English Legends, 1220-1530, p. 449-485

(XIV) Medieval Scotland, p. 487-501


* Volume II
Turnhout, 1996

(II. D) Italia meridionale (950-1220), p. 11-60

(II. F) Italia fra il 1450 e il 1550, p. 61-82

(III. E) Le Portugal de 950 à 1550, p. 83-102

(V) La Hongrie, p. 103-160

(X. A) Die Germania (750-950), p. 161-209

(X. F) Deutschsprachige Hagiographie von den Anfängen bis 1350, p. 211-238

(XI/XII. B) Gallia du Nord et de l’Ouest. Les provinces ecclésiastiques de Tours, Rouen, Reims (950-1130), p. 239-290

(XI. G) L’hagiographie de langue française sur le Continent, IXe-XVe s., p. 291-371

(XII. A) Le diocèse d’Utrecht, 900-1200, p. 373-411

(XIII. B) English Vernacular Saints’ Lives before 1000 AD, p. 413-427

(XIII. C) Late Old English Hagiography, ca. 950-1150, p. 429-499

(XVI. A) Danemark – Suède – Finlande, p. 501-545


* Volume III
Turnhout, 2001

(I. B) Agli inizi dell’agiografia occidentale, p. 17-97

(II. C)  L’agiografia dell’Italia Settentrionale (950-1130), p. 99-178

(VIII) Hagiographie polonaise entre XIe et XVIe siècle, p. 179-202

(XIII. A) The Latin Hagiography of England and Wales (600-1550), p. 203-325

(XV) Latin and Vernacular Hagiography of  Ireland from the Origins to the Sixteenth Century, p. 327-360

(XVI. B) Hagiographie vernaculaire d’Islande et de Norvège, p. 361-451


* Volume IV
Turnhout, 2006

L’hagiographie, histoire sainte des « amis de Dieu » par G. Philippart, p. 13-40

(II.B) Agiografia latina del Mezzogiorno continentale d’Italia (750-1000), p. 41-134

(III.C) Las fuentes hagiograficas hispanas en lengua vulgar (1230-1350), p. 135-181

(VI. A) L’hagiographie, latine et vernaculaire, de l’espace croate, des origines à 1350, p.  183-272

(X. B) Die hagiographische Literatur im deutschen Sprachraum unter den Ottonen und Saliern (ca. 960-1130), p. 273- 521

(X. E) Latin Hagiography in Germania (1450-1550), p. 523-583

(XI. B) Hagiographie lorraine (950-1130). Les diocèses de Metz, Toul et Verdun, p. 585-744

Où en est l’histoire de la littérature hagiographique ? Bilan général et apport du volume IV, par Guy Philippart, p. 745-783
(avec des synthèses de chacune des études parues dans le volume)


* Volume V
Turnhout, 2010

(II. A) Hagiographie d’Italie (300-550)
1. Les Passions latines composées en Italie, p. 15-369
2. Les Vies de saints latines composées en Italie de la Paix constantinienne au milieu du VIe siècle, p. 371-445

(II. C) Agiografia latina dell’Italia centrale, 950-1130, p. 447-729

(II. D) Agiografia latina dell’Italia centrale, 1130-1220, p. 731-798

vendredi 23 août 2013

Présentation des notices hagiographiques


Le site d’HagHis est le support d’une entreprise collective de publication en ligne pour un répertoire sommaire des dossiers hagiographiques rencontrés par les membres au cours de leurs travaux.
Les fiches sont créées par les membres au fil de leurs propres recherches. Si, au fil du temps, la liste doit viser à l’exhaustivité, l’ordre de leur apparition sur le site ne préjuge donc pas de leur importance dans la documentation ou le culte.
Le nom de l’auteur de la fiche se trouve en haut à gauche de la fiche. Le support électronique permet de modifier régulièrement les fiches, pour y ajouter de nouvelles précisions ou de nouvelles références bibliographiques. La date de la publication de la fiche (au dessus du titre) est aussi celle de la dernière modification de la fiche.
Liste des fiches actuellement présentes dans cette rubrique :
Cliquez sur le nom du saint pour accéder à sa fiche
Les fiches sont toutes conçues sur le même modèle :
Nom de l’auteur de la fiche
Nom latin du saint / Nom français du saint
Fonction du saint (siècle)

Bibliographie sur le saint et son culte
Remarques sur la diffusion du culte
* Pour chaque texte hagiographique concernant le saint (identifié par son n°BHL)
Édition de référence
Traductions
Observation sur la tradition manuscrite
Auteur, contexte de rédaction
Bibliographie

Radegonde



Auteur : Sylvie Joye
RADEGUNDIS - RADEGONDE
Reine des Francs - Moniale à Poitiers (VIe siècle)

Princesse thuringienne née vers 520, Radegonde est emmenée par les vainqueurs francs en 531, lors de l’effondrement thuringien. Une dizaine d’années plus tard, Clotaire Ier l’épouse. En 550, elle fuit la cour pour mener une vie religieuse. Vers 570, elle obtient de l’empereur de Byzance une relique de la Vraie Croix. Elle fonde le monastère Sainte-Croix de Poitiers où elle meurt en 587.
Notice biographique :

Bibliographie sur le saint et son culte :
Volker Schimpff, « Pagan? Arianisch? Katholisch? 
Zu welcher Religion bekannte sich das altthüringische Königshaus? », Concilium medii aevi (16), 2013, p. 97–184, part. p. 143-153 ; Julia M. H. Smith, «Radegundis peccatrix : Authorizations of virginity in Late Antique Gaul», in Ph. Rousseau, M. Papoutsakis éd., Transformations of Late Antiquity. Essays for Peter Brown, Aldershot, 2009 (Ashgate), p. 303-326 ; Hardy Eidam, Gudrun Noll éd., Radegunde. Ein Frauenschicksal Zwischen Mord und Askese, Erfurt (Stadtverwaltung), 2006, catalogue d’exposition ; Robert Favreau dir., Radegonde de la couronne au cloître, Poitiers (Trésors poitevins. 1), 2005 ; Sylvie Joye, «Basine, Radegonde et la Thuringe chez Grégoire de Tours», Francia. Forschungen zur westeuropäischen Geschichte (32/1), 2005, p. 1-18 ; Claire Thiellet, Femmes, reines et saintes (Ve-XIe siècle), Paris (PUPS. Cultures et civilisations médiévales. 28), 2004, passim ; Robert Favreau dir., La Vie de sainte Radegonde par Fortunat. Poitiers, Bibliothèque Municipale Manuscrit 250 (136), Poitiers (Seuil), 1995 ; Christian de Mérindol, «Le culte de sainte Radegonde et la monarchie française à la fin du Moyen Âge», in Les Religieuses dans le cloître et dans le monde, des origines à nos jours, Saint-Étienne (Publications de l’Université de Saint-Étienne), 1994, p. 789-795 ; Dorothée Kleinmann, Radegonde une sainte européenne. Vénération et lieux de vénération dans les pays germanophones, [édition allemande, 1998, Graz (Styria Verlag)], Loudun (PSR), 2000 ; Robert Folz, Les saintes reines du Moyen Âge en Occident (VIe-XIIIe siècle), Bruxelles (Subsidia Hagiographica. 76), 1992, p. 13-24 ; Michel Rouche, « Radegonde, une mort programmée », in Moines et moniales face à la mort, Lille, 1992, p. 13-17 [rééd. M. Rouche, Le choc des cultures, Villeneuve d’Ascq (Presses du Septentrion), 2003, p. 299-305] ; Sabine Gäbe, «Radegundis: sancta, regina, ancilla. Zum Heiligkeitsideal der Radegundisviten von Fortunat und Baudonivia», Francia (16/1), 1989, p. 1-30 ; Yvonne Labande-Mailfert, « Les débuts de Sainte-Croix », in E.-R. Labande éd., Histoire de l’abbaye de Sainte-Croix. Quatorze siècles de vie monastique, Poitiers (Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest. 4e sér. XIX), 1986, p. 25-75 ; Brian Brennan, « St. Radegund and the early development of her cult at Poitiers », Journal of Religious History (13/4), 1985, p. 340-354 ; E.-R. Labande, P. Riché dir., La Riche Personnalité de sainte Radegonde. Conférences et homélies prononcées à l’occasion du XIVe centenaire de sa mort (587-1987), Poitiers, 1988 (entre autres : Edmond-René Labande, « Radegonde, reine, moniale, et pacificatrice », p. 23-32 ; M. Rouche, « Le célibat consacré de sainte Radegonde », p. 77-98, [rééd. M. Rouche, Le choc des cultures…, p. 283-298]) ; Georg Scheibelreiter, « Königstöchter im Kloster, Radegund (+ 587) und der Nonnenaufstand von Poitiers (589) », Mitteilungen des Instituts für österreischische Geschichtsforschung (87), 1979, p. 1-37 ; Jacques Fontaine, « Hagiographie et politique de Sulpice Sévère à Venance Fortunat », Revue de l'histoire de l'Église de France (62), 1976, p. 113-140 ; Étienne Delaruelle, « Sainte Radegonde. Son type de sainteté et la chrétienté de son temps », in Études mérovingiennes. Actes des journées de Poitiers de mai 1952, Paris (Picard), 1953, p. 65-74 ; René Aigrain, Sainte Radegonde, Poitiers, 1952 (éd. revue et corrigée) ; René Aigrain « Le voyage de sainte Radegonde à Arles », Bulletin philologique et historique du Comité des Travaux Historiques, 1926-1927, p. 119-127.
Notice dans le Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (par Bruno W. Haüptli) : http://www.bautz.de/bbkl/r/radegundis.shtml
Un article de Gordon Blennemann dans le numéro de Francia à paraître en 2013  s'intéressera aux plus anciens témoins de la Vie de Radegonde par Venance Fortunat et aux variantes qu'ils présentent par rapport à l'édition de Krusch.

Remarques sur la diffusion du culte : Le culte est particulièrement développé dans la région de Poitiers, de façon précoce [Br. Brennan ; R. Favreau, «Le culte de sainte Radegonde à Poitiers au Moyen Âge», in Les Religieuses dans le cloître et dans le monde, des origines à nos jours, Saint-Étienne, 1994, p. 91-109] et le demeure [J. Salvini, « Le culte de sainte Radegonde à Cour-sur-Loire », Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest (4e sér. 10), 1969, p. 239-240 et « Les reliques de sainte Radegonde, les guérisons au tombeau », p. 624-628 ; L. Coudanne, « Regards sur la vie liturgique à Sainte-Croix de Poitiers », Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest (4e sér. 14), 1977, p. 353-379]. Cependant, de nombreux villages et lieux de culte portent le nom de Radegonde non seulement dans l’ancienne Gaule [J.-H. Bauchy, « Sainte Radegonde, reine mérovingienne (519-587), et ses lieux de culte en Orléanais », Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais (n.s. 10. n°79), 1988, p. 16-19 ; J. Salvini, « Un demi-millénaire. La délivrance de la Normandie en 1450 et le culte de sainte Radegonde », Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest (4e sér. 1), 1950,p. 489-493 ; Radegonde, reine, moniale et sainte. Son culte en Limousin (catalogue d'exposition, musée du pays d'Ussel), 2003 (Mémoires et documents sur le Bas Limousin)] mais aussi par la suite au-delà, dans les pays de langue allemande [Kleinmann, Laurence Moulinier, « Un témoin supplémentaire du rayonnement de sainte Radegonde au Moyen Age? La Vita domnae Juttae (12e s.) », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 5e série, t. 15, trimestres 3/4, 2001, p. 181-197], l’Angleterre [R. Aigrain, « Un ancien poème anglais sur la vie de sainte Radegonde et le culte de sainte Radegonde en Angleterre », in Études mérovingiennes…, p. 1-7], l’Italie, et même au-delà. Le modèle de la sainte reine est peu attesté à l’époque mérovingienne, mais Radegonde fait partie des quelques reines considérées dès lors comme saintes [Consolino]. Voir Folz, p. 21-24.

1. Vita Radegundis prima (BHL 7048).
Édition de référence : Vita Radegundis I., éd. Br. Krusch, MGH, Script. Rerum Merowingicarum II, Hanovre, 1888, p. 364-377.
Traduction : Y. Chauvin, R. Favreau, Y. Labande-Mailfert, G. Pon, in R. Favreau dir., La Vie de sainte Radegonde par Fortunat…, p. 56-113 (à partir du ms. 250 (136) de la médiathèque de Poitiers) [reproduite dans R. Favreau dir., Radegonde de la couronne au cloître… , p. 35-56]. René Aigrain a, lui, donné une traduction établie à partir de l’édition de Krusch : Vie de sainte Radegonde, reine de France, par Fortunat, Paris (La vie des saints), 1910.
Observation sur la tradition manuscrite : au moins 30 témoins entre 751 et 1500 (7 avant le XIIe s.) [ajouter Poitiers, Médiathèque François-Mitterrand, ms 250 (136) à ceux indiqués par Krusch et la BHL]. emprunts dans la Vita prima d’Arnoul de Metz [M. Goullet, « Les saints du diocèse de Metz (SHG X) », in M. Goullet, M. Heinzelmann dir., Miracles, Vies et réécritures dans l’Occident médiéval, Ostfildern (Thorbecke, Beihefte der Francia. 65), 2006, p. 222)].
Auteur, contexte de rédaction : entre 589 et 609 (datation haute pour la mort de Fortunat). Fortunat, poète italien installé depuis 565 en Gaule était un proche de Radegonde et l’a côtoyée intimement pendant son séjour à Poitiers (568-v. 600). Il lui a dédié plusieurs poèmes et a rédigé en son nom des lettres en vers. En 569, il a composé l’hymne Vexilla regis pour l’arrivée de la relique de la Vraie Croix. Venance Fortunat a rédigé huit Vies de saints : ce sont toutes des Vies d’évêques mis à part celle de Radegonde. Il insiste davantage que Baudonivie sur la période où Radegonde est reine et sur les mortifications qu’elle s’inflige.
Bibliographie : Michel Rouche, « Fortunat et Baudonivie : deux biographes pour une seule sainte », in R. Favreau éd., La vie de sainte Radegonde par Fortunat…, p. 239-249 ; Salvatore Pricoco, « Gli scritti agiografici in prosa di Venanzio Fortunato », in Venanzio Fortunato tra Italia e Francia, Trévise (Provincia di Treviso, Grafiche Zoppelli), 1993, p. 175-194 ; Piotr Skubiszewski, « Un manuscrit peint de la Vita Radegundis à Poitiers. Les idées hagiographiques de Venance Fortunat et la spiritualité monastique au XIe siècle », Venanzio Fortunato tra Italia e Francia…, p. 195-216 ; Franca Ela Consolino, « Due agiografi per una regina : Radegonda di Turingia fra Fortunato e Baudonivia », Studi Storici (29), 1988, p. 143-159 ; Claudio Leonardi, « Fortunato e Baudonivia » ; Claude Rétat, La construction d’un personnage hagiographique, Radegonde de Poitiers, à travers ses deux biographes, Fortunat et Baudonivie, mémoire de maîtrise soutenu en 1988 à l’Université de Paris IV sous la direction de Jacques Fontaine (un volume se trouve à la bibliothèque de l’ENS Ulm : mémoire 1988-23).

2. Vita Radegundis secunda (BHL 7049).
Édition de référence : Vita Radegundis II., éd. Br. Krusch, MGH, Script. Rerum Merowingicarum II, Hanovre, 1888, p. 377-395.
Traduction : trad. française : Y. Labande-Mailfert, « Vie de sainte Radegonde par la moniale Baudonivie », in R. Favreau dir., Radegonde de la couronne au cloître… , p. 59-85 [1ère éd. : Lettre de Ligugé (239), Sainte Radegonde 587-1987, 1987-1, p. 9-32] (à partir de Poitiers, Médiathèque François-Mitterrand, ms 253 (8 bis) et ms 252 (8)) ; trad. italienne et commentaire par P. Santorelli, La Vita Radegundis di Baudonivia, Naples, 1993.
Observation sur la tradition manuscrite : au moins 16 témoins entre 901 et 1500 (4 avant le XIIe s.) [ajouter Poitiers, Médiathèque François-Mitterrand, ms 253 (8 bis) et 252 (8) à ceux indiqués par Krusch et la BHL]. emprunts dans la Vie de Salaberge [M. Gaillard, « Les saints de l’abbaye Sainte-Marie-Saint-Jean de Laon (SHG XI) », in M. Goullet, M. Heinzelmann dir., Miracles, Vies et réécritures…, p. 325)].
Auteur, contexte de rédaction : entre 609 et 613 (mort de Brunehaut, citée comme un personnage toujours vivant). Baudonivie présente cette Vie comme une commande de l’abbesse Dedimia afin de compléter la Vie rédigée par Fortunat. Baudonivie, moniale de Sainte-Croix, a fait partie de l’entourage direct de la sainte depuis son enfance. Elle insiste plus nettement que Fortunat et sur les liens qu’elle conserve avec les rois francs, sur son autorité en tant qu’ancienne reine.
Bibliographie : Marie-Anne Mayevski, Jane Crawford, « Reclaiming an ancient story : Baudonivia’s Life of st. Radegund (circa 525-587) », in A. Sharma éd., Women Saints in World Religions, New York, 2000, p. 71-106 ; Michel Rouche, « Fortunat et Baudonivie : deux biographes pour une seule sainte », in R. Favreau éd., La vie de sainte Radegonde par Fortunat…, p. 239-249 ; Sabine Gäbe, « Radegundis : sancta, regina, ancilla… » ; Franca Ela Consolino, « Due agiografi per una regina : Radegonda di Turingia fra Fortunato e Baudonivia », Studi Storici (29), 1988, p. 143-159 ; Claudio Leonardi, « Fortunato e Baudonivia », in H. Mordek éd., Aus Kirche und Reich. Studien zu Theologie, Politik und un Recht im Mittelalter. Festschrift für Friedrich Kempf zu seinem 75. Geburtstag und 50. Doktorjubiläum, Sigmaringen, 1983, p. 23-32 ; Louise Coudanne, « Baudonivie, moniale de Sainte-Croix et biographe de sainte Radegonde », in Études mérovingiennes…, p. 45-51.

3. Prologus recentior ad Vitas BHL 7048 et 7048 (BHL 7050)
Observation sur la tradition manuscrite : au moins 2 témoins (1 XIVe s. et 1 XVe s.).

4. Vita auct. Hildeberto Cenomann. (BHL 7051)
Édition de référence : Patrologie Latine (171), col. 965-988.
Traduction : Marie-Josèphe Naudeau, Josette Seguin, « Vie de sainte Radegonde par Hildebert de Lavardin », in R. Favreau dir., La Vie de sainte Radegonde par Fortunat…, p. 89-118.
Observation sur la tradition manuscrite : pas de témoin manuscrit repéré dans les catalogues édités par les Bollandistes (édité par dom Antoine Beaugendre en 1708).
Auteur, contexte de rédaction : Hildebert de Lavardin (1055-1133) fut écolâtre puis évêque du Mans, et enfin archevêque de Tours. Il reprend et réécrit les Vies écrites par Fortunat (surtout) et par Baudonivie. Hildebert affirme dans son prologue écrire à la demande d’un certain Seiman(/r)us.
Bibliographie : Mario Natali, « Santa Radegonda di Poitiers nelle Vitae di Ildeberto di Lavardino e di Henry Bradshaw », Studi e materiali di storia delle religioni (17), 1993, p. 247-264.

5. Prologus recentior (BHL 7052)
Observation sur la tradition manuscrite : pas de témoin manuscrit repéré dans les catalogues des Bollandistes.

6. Narratio Gregorii Turon. de Sanctae sepultura (BHL 7053)
Édition de référence : Liber de gloria confessorum, éd. B. Krusch, MGH SRM, I, Hanovre, 1885.
Traduction : in R. Favreau dir., Radegonde de la couronne au cloître… , p. 29-31 ; trad. angl. R. Van Dam, Gregory of Tours, Glory of the Confessors, Liverpool, 1988.
Observation sur la tradition manuscrite : De la Gloire des Confesseurs, chap. 106, « De la bienheureuse Radegonde de Poitiers ». au moins 7 témoins conservés (1 au XIe s.).
Auteur, contexte de rédaction : Grégoire de Tours (538-573), évêque, proche de Radegonde, a célébré lui-même les funérailles de Radegonde.

7. Miracula saec. XIII (BHL 7054)
Observation sur la tradition manuscrite : pas de témoin manuscrit repéré dans les catalogues des Bollandistes.

8. Miracula saec. XIV (BHL 7054c)
Observation sur la tradition manuscrite : pas de témoin manuscrit repéré dans les catalogues des Bollandistes.

9. Miracula saec. XIV (BHL 7054d)
Observation sur la tradition manuscrite : pas de témoin manuscrit repéré dans les catalogues des Bollandistes.

10. Textus (s.n.)
8 mentions tirées du catalogue des Bollandistes, sans précision.